1) Tout d’abord, comme prévu, le plafond de chiffre d’affaires a bien été réévalué en début d’année. Si nous étions limité à 32 000€ de CA l’année dernière, il nous est désormais possible de facturer jusqu’à… 32 100 €. Oui, c’est subtil. Cela dit, qui dit inflation contenue dit réévaluations (de toutes sortes) limitées.
2) Autre évolution attendue de 2010 : la taxe professionnelle disparait. Elle cède la place à la « Cotisation économique territoriale » ou CET pour les intimes. Cette nouvelle taxe ne devrait s’appliquer qu’aux entreprises dont le chiffre d’affaires dépasse 500 000€ annuels… Donc bien au-delà de nos 32 000 32 100€ d’auto-entrepreneurs.
3) Jamais deux sans trois : C’est bien beau de facturer 30 briques par an, mais ce n’est pas à la portée de tous. Après un an d’activité, certains ont ressenti les effets de la crise plus durement que d’autres. Que se passe-t-il donc si vous n’avez absolument rien facturé (et donc rien déclaré) au cours des 12 36 derniers mois ? Vous pensiez que votre auto-entreprise serait dissoute ? Que nenni : sachez que votre activité bascule automatiquement sous le régime de la micro-entreprise classique. Cela signifie que vous payerez désormais un forfait de cotisations par anticipation de 342€ par trimestre, quel que soit votre chiffre d’affaires… Pour éviter cela, deux solutions : encaisser et déclarer un paiement au plus vite (facile à dire), ou tout simplement fuir le pays mettre un terme à votre (in)activité en adressant un formulaire de radiation à votre Centre de formalité des entreprises (CFE).
J’adresse un grand merci au site Planète auto-entrepreneur, vraie mine d’informations, qui m’a permis de prendre connaissance de ces évolutions. Si je dois leur adresser un seul reproche, c’est bien leur conception de la traduction : leur 48e suggestion d’activité invite à « Proposez des traductions dans une langue que vous maîtrisez parfaitement« … Je préfère pour ma part proposer des traductions depuis une langue que je maîtrise parfaitement vers ma langue maternelle. Mais allons bon, voilà que je chipote.